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La Seconde Guerre mondiale

A Montigny comme dans toutes les communes de France, des hommes et des femmes ont résisté à l'occupation allemande pendant la guerre 1939-1945.

Une cérémonie commémorative a lieu chaque année le 8 mai pour rendre hommage à ces soldats qui se sont battus pour la France. Leur nom est inscrit sur le monument aux morts, place de la Libération.

Lucien Ollivier, Georges Salmon, des résistants de la première heure

Le commandant Salmon, alias Duparc, a été le chef du groupe des FFI (Forces françaises de l'intérieur) de Montigny-lès-Cormeilles. Une de leurs premières missions consiste à jeter la confusion en modifiant la signalétique routière. Georges Salmon a été vice-président du comité local de Libération.
Le capitaine Lucien Ollivier a été chef des Pompiers de Montigny, de 1920 à 1952. Il participa activement aux combats de libération de la ville en août 1944. Tout au long de l’occupation nazie, les pompiers de Montigny ont été des éléments structurants de la Résistance locale.

Photo (coll. Paulette Salmon) du groupe des FFI de Montigny avec le lieutenant Lucien Ollivier (2e à gauche):

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Georges Salmon :

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Lucien Ollivier :

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L’occupation allemande à Montigny

Quand les Allemands s’installent dans la Ville en 1940, une grande partie de la population est encore en exode. L’armée allemande occupe notamment le fort, situé entre les communes de Montigny et Cormeilles. La commune était à l’époque un village de près de 3000 habitants.

Première résistance locale

Le 18 juin 1940, alors que la France est envahie par les troupes allemandes et que le maréchal Pétain s'apprête à signer l'armistice, un général français appelle à poursuivre le combat. Sur les ondes de la BBC, Charles de Gaulle prononce, à Londres, son célèbre appel à la résistance face à l'Allemagne nazie. La Résistance de chaque département est composée d’une branche militaire, appelée les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) et d’une branche civile, le comité départemental de Libération. Dans toutes les villes, comme à Montigny-lès-Cormeilles, des comités locaux de Libération sont créés.

Victimes de la barbarie nazie et morts en déportation

Simone Eiffes habitait au 6 rue de La Lanne avec ses parents. A 19 ans, elle s’installe à Paris, rue Poulet, et travaille comme couturière. Dans les années 40, elle est accusée de faire partie d’un groupe de militants communistes. En 1943, Simone Eiffes est arrêtée et transférée au camp allemand de Birkenau, à Auschwitz. Elle y est enregistrée sous le matricule 31764. Simone Eiffes meurt du typhus en mai 1943, à vingt-trois ans. En 1973, la Ville lui rend hommage et rebaptise la rue La Lanne, rue Simone Eiffes.

Alain Kartouzou est le fils du médecin Gaston Kartouzou qui officie à Montigny. Alain et son père Gaston sont internés au camp de Drancy le 18 mars 1944. Le 27 mars, tous deux sont déportés par le convoi n° 70 à destination d’Auschwitz. Alain Kartouzou meurt, le 2 avril 1944, à l’âge de 5 ans. Son père, lui, est libéré du camp Nordhausen et reprend son activité médicale. Afin de rendre hommage au jeune enfant, la municipalité de Montigny-lès-Cormeilles a attribué à l’une des places de la ville, le nom d’“Alain Kartouzou”.